TV

« Aucune pitié ne sera accordée aux émeutiers, voyous et terroristes stipendiés par les ennemis »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des actes de vandalisme lors de récentes émeutes en Iran. (Archives)

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) s’est félicité de la fermeté du pouvoir judiciaire envers un certain nombre d’émeutiers affiliés à l’agence d’espionnage israélienne. Le CGRI a également annoncé qu’aucune pitié ne serait accordée aux émeutiers, voyous et terroristes stipendiés par les ennemis du pays.

Le CGRI a fait cette remarque dans un communiqué publié lundi 5 décembre dans lequel il a remercié les autorités judiciaires du pays pour les peines capitales émises contre quatre meneurs d’émeutes affiliés à l’agence d’espionnage israélienne.

Le communiqué ajoute que les peines capitales émises contre les émeutiers coopérant avec Israël prouvent « la sensibilité et le sérieux » du pouvoir judiciaire quant à réalisation de la justice et à la préservation de la sécurité des concitoyens.

Le CGRI a évoqué la nécessité pour les organes de l’État de prêter plus d’attention aux manifestations pacifiques et aux revendications légitimes du peuple ; et d’ajouter que « les forces de sécurité, de renseignement, de police et du Bassij (forces volontaires) n’hésiteront pas à traiter avec puissance et fermeté ceux qui cherchent à porter atteinte à l’ordre et à la sécurité de la société, y compris des émeutiers, des voyous armés et des terroristes à la solde des ennemis ».

Le communiqué du CGRI ajoute que le traitement avec fermeté des cas d’activités destructrices, terroristes et sécessionnistes qui visent la sécurité du pays, la vie des concitoyens et les biens publics, et qui ont infligé des pertes lourdes et irréparables à la nation et au pays, est désormais une revendication populaire qui devrait être prise en charge par les autorités judiciaires.

Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes iraniennes après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans décédée à l’hôpital trois jours après s’être évanouie dans un poste de police à Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.

Malgré les éclaircissements des responsables iraniens sur les circonstances entourant la mort de Mahsa Amini, de violentes manifestations ont suivi sa mort et ont finalement abouti à des attaques contre des agents de sécurité et des actes de vandalisme contre des biens publics et des lieux sacrés.

La République islamique d'Iran a sérieusement critiqué plusieurs pays, en tête desquels les États-Unis et leurs alliés occidentaux, pour avoir provoqué des émeutes par le biais de leurs agences d’espionnage et de leurs appareils de propagande. Londres, en particulier, héberge plusieurs réseaux anti-iraniens, dont Iran International, Manoto et BBC Persian.

Dans un communiqué publié samedi, le conseil de sécurité national affilié au ministère iranien de l’Intérieur a annoncé que l’ennemi avait mené une guerre hybride contre la République islamique d'Iran pour affaiblir la solidarité nationale et entraver le progrès du pays, soulignant que quelque 200 personnes avaient perdu la vie dans les émeutes déclenchées par des séparatistes et des groupes terroristes depuis leur apparition en septembre.

Le conseil a ajouté que les émeutiers avaient commis des actes de vandalisme, de violence et de déstabilisation à travers le pays, ayant ouvert la voie à des groupes séparatistes et terroristes pour s’infiltrer dans le pays et mener des attaques brutales contre des innocents.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV